Si certains français n’envisagent rien d’autre que l’emploi salarié, pour d’autres, cette solution les rebute. Ils veulent créer une activité ou reprendre une entreprise. Pourtant, pour de nombreux projets, il faut de l’argent pour démarrer. Quelles sont les solutions possibles ?
Entreprise : comment financer son projet ?
La première solution consiste à parler autour de soi de son projet. Cela a pour but, dans un premier temps de recueillir les avis sur la faisabilité du projet, mais aussi si l’entourage comprend cette décision et l’encourage. Demander de l’argent à ses proches ; ce que l’on appelle le Love Money, est un moyen de se lancer. Pourtant, les sommes recueillies peuvent être insuffisantes. Beaucoup d’entrepreneurs en devenir, en outre, préfèrent éviter de mélanger leur vie professionnelle et privée, surtout au niveau financier.
Il faut donc le plus souvent se résoudre à demander un prêt bancaire ou demander un crédit à la consommation qui va couvrir les besoins au démarrage de l’activité.
L’enthousiasme ne suffit pas, malheureusement, pour convaincre un organisme prêteur. Il faut pouvoir exposer un business plan, mais aussi un plan de financement, qui vont présenter le projet, la stratégie que l’on compte mettre en place pour développer l’activité et donc le retour sur investissement.
Le plan de financement, quant à lui, matérialise sur papier les besoins dont cette future structure a besoin pour démarrer et les ressources dont l’entrepreneur en devenir dispose, au moment de la demande.
Comment maximiser ses chances d’obtenir un prêt professionnel ?
Comme pour tout prêt ; qu’il soit à la consommation ou immobilier ; le prêt professionnel que l’établissement financier s’apprête peut-être à accorder, suppose un risque. Il faut donc avoir de sérieux arguments pour convaincre la personne que l’on va avoir en face de soi.
Pour augmenter ses chances, il peut sembler intéressant pour le porteur de projet de se rapprocher d’un courtier. Ce professionnel travaille tous les jours dans le domaine de la finance. Il côtoie des banquiers et des assureurs et sait donc ce qu’ils attendent.
En premier lieu, il faudra le convaincre, lui. Pour ce faire, les données chiffrées que l’on a pu établir sur sa future activité sont importantes, mais aussi celles, plus personnelles, au niveau financier.
Un prêt doit être remboursé coûte que coûte et en fonction du statut juridique qui sera choisi, le professionnel devra peut-être engager son argent personnel, en cas de non-remboursement. Il faut souvent, quand on a un projet de création comprendre qu’un établissement bancaire souhaitera partager les risques et que le futur créateur devra également souvent, mettre des fonds propres.
Le courtier peut aider à préparer le dossier financier à présenter à la banque, mais aussi déterminer avec le porteur de projet quel établissement bancaire est le plus susceptible de lui accorder ce prêt pour un taux intéressant.
Tout comme les courtiers en crédit immobiliers trouvent pour leurs clients le taux le plus bas, pour acheter leur maison, le courtier en crédit sait où orienter son client pour que l’activité ne démarre pas avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête.